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CHAB News  Juin 2025

 

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CONFEDERATE HISTORICAL ASSOCIATION OF BELGIUM

PROCHAINES REUNION
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Samedi 11 octobre 2025 à 15 h

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L'ESPIONNAGE DES SERVICES FEDERAUX US EN EUROPE 1861-1865

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Conférence du professeur Francis Balace : L’espionnage des service fédéraux US en Europe – Espion, ne vois-tu rien venir ? Considéré, de l’avis unanime, comme la première des "guerres totales", le conflit américain se devait de consacrer une part importante aux activités secrètes et d’espionnage. Point n’est besoin d’évoquer ici des noms comme ceux de Belle Boyd, d’Alan Pinkerton, le Great Locomotive Chase ou le raid confédéré sur St Albans au Vermont. Sur le théâtre européen, le "Secret Service" du Commander Bulloch ne mérite guère ce titre car ses activités de constructions navales s’effectueront pratiquement au grand jour. Pour les déceler en utilisant détectives privés, hommes de main et journalistes véreux, le gouvernement de Washington avait choisi Henry Shelton Sanford, ministre des Etats-Unis à Bruxelles, parce qu’on pensait que ses fonctions dans la capitale belge seraient de tout repos et lui permettraient de se muer en Legation on wheels, courant sans cesse de Londres à Paris et de Hambourg à Liège. Il devra utiliser les "bons offices" des premières agences de police privée, parfois sans se rendre compte que leurs employés inventaient allègrement des scoops comme celui voulant que le capitaine du CSS Alabama soit un Belge de Louvain nommé Maes ! Pour sa part, Mgr Fitzpatrick, évêque catholique de Boston, trônait à la Légation, recrutait les hommes de main et recevait leurs rapports ! Le Sud ne semble pas avoir eu recours à ce genre d’agents, préférant l’arme secrète des crinolines. Le prédécesseur de Sanford comme ministre des Etats-Unis, E.Y. Fair, démocrate de l’Alabama nommé par Buchanan, avait profité de ses dernières semaines à Bruxelles pour y commander des armes pour l’armée confédérée, qu’il alla aussitôt rejoindre, mais son épouse, Mrs. Fair, laissée à Bruxelles, avait conservé le sceau de la Légation pour couvrir l’expédition de dentelles en fraude ... ou bien pire au besoin. La rumeur voulait qu’elle ait été au mieux avec Charles Rogier. A Paris, le ministre nordiste William Dayton succombera, dans des circonstances qui immortaliseront trente ans plus tard Félix Faure, à l’Hôtel du Louvre dans les bras de Sophie Brécart, une voluptueuse créole de Louisiane qui, outre sa réputation de courtisane, passait pour un agent sudiste. Pour éviter le scandale – qui éclatera pourtant – il faudra évacuer discrètement le cadavre, maintenu par une canne, en fiacre. Qui donc a dit que l’histoire était chose ennuyeuse ?
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Samedi 8 novembre 2025 à 15 h

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REGIS DE TROBRIAND, UN ARISTOCRATE FRANCAIS AU SERVICE DE L'UNION

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Conférence de Farid Ameur : Régis de Trobriand, un aristocrate français au service de l’Union. De l’aristocrate breton au citoyen new-yorkais, Régis de Trobriand incarne, à sa manière, le  "rêve américain". Pendant la guerre de Sécession, bien que rien ne prédispose cet homme de lettres à endosser l’uniforme, si ce n’est le nom de ses ancêtres, c’est par les armes qu’il choisit de défendre sa patrie d’adoption. En juillet 1861, il est élu à l’unanimité colonel du 55e New York, une unité de la milice locale entrée au service actif de l’Union et baptisée du nom de Gardes La Fayette en raison de la prédominance d’immigrants français dans ses dix compagnies. Très vite, il prend à cœur ses responsabilités et se découvre des dons pour commander. Trobriand se jette dans l’action avec une ardeur tempérée d’élégance, s’élevant à la fin du conflit jusqu’au grade de major-général. Avec des fortunes diverses, il participe aux plus sanglants combats de l’armée du Potomac, de la Péninsule virginienne à la campagne finale d’Appomattox. Après la guerre civile, il est nommé colonel dans l’armée régulière, sur recommandation spéciale du général Grant. Jusqu’en mars 1879, tout en s’attelant à l’écriture de ses mémoires de guerre et de ses expériences sur la Frontière, il passe de garnison en garnison, entre le Dakota du Nord, le Montana, l’Utah, le Wyoming et la Louisiane où, à partir de 1875, il représente le gouvernement fédéral dans le contexte difficile de la Reconstruction.
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Samedi 13 décembre 2025 à 15 h

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L'ESPIONNAGE DES CONFEDERES A MONTREAL DE 1861 A 1865

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Conférence de Maurice Jaquemyns : L'espionnage  des Confédérés à Montréal de 1861 à 1865. A partir de 1860, Montréal devint le plus grand quartier général des services secrets confédérés à l’extérieur de Richmond. La métropole canadienne accueillit favorablement des personnages sudistes aux profils variés – réfugiés, mercenaires, espions et contrebandiers. Comment l’expliquer ? Dans un premier temps, nous situerons le contexte des relations géopolitiques entre le Canada et les Etats-Unis pour tenter de comprendre  la  bienveillante sympathie  d’une partie de l’échiquier politique canadien. Nous nous attacherons ensuite à retracer le rôle et les activités des leaders et sudistes influents à Montréal, et particulièrement comment fut coordonné et financé le projet d’assassinat de Lincoln par Booth. Notre propos sera illustré par de l’iconographie et un portefeuille de textes.
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PRECEDENT CHAB NEWS (expédié le 20 décembre 2024)
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DERNIER CHAB NEWS (expédié le 30 juin 2025)
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DERNIERES PEINTURES DE JOHN PAUL STRAIN

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AMBUSH AT EDINBURG

MARYE'S HEIGHTS

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Lors de nuits de claire lune de février et de mars 1862, des soldats fédéraux rapportèrent avoir vu une silhouette fantomatique sur un cheval blanc se déplaçant le long des crêtes et des collines des montagnes de la Shenandoah. Cette apparition n’était autre que le colonel Turner Ashby sur son étalon blanc, repérant les positions fédérales à travers les arbres. Constamment, les officiers de l’Union redoutaient la cavalerie d’Ashby et une attaque possible à tout moment. Le voile du mystère qui entourait Ashby semait la peur dans leurs rangs. Turner Ashby était considéré comme le meilleur cavalier de la Confédération. Elevé dans la vallée de la Shenandoah, il était devenu un cavalier et un dresseur de chevaux hors pair. Durant les paisibles années d’avant-guerre, Turner avait remporté de nombreux concours équestres en Virginie. Lors de ces compétitions, il utilisait souvent le titre de Chevalier du Prince Noir. Il se disait qu’il montait deux des meilleurs chevaux de l’armée. Son préféré était un immense étalon blanc nommé Tom Telegraph, l’autre, un étalon foncé appelé Gallant Gray. En 1861, le charismatique Ashby forma avec ses amis et des membres de sa famille une compagnie de cavalerie de milice connue sous le nom de Mountain Rangers. Ces jeunes hommes étaient d’excellents cavaliers et des tireurs d’élite au revolver. Au début de la guerre, les Mountain Rangers devinrent officiellement la compagnie A du 7e régiment de cavalerie de Virginie, qui plus tard sera intégrée à la célèbre Laurel Brigade. A Harpers Ferry, l’unité fut placée sous le commandement du colonel Thomas J. Stonewall Jackson, et commença à perfectionner ses aptitudes de combat contre l’armée fédérale. Le 23 juillet 1861, Ashby fut promu lieutenant-colonel du 7e régiment de cavalerie. Au début de l’année 1862, la brigade Laurel atteignit une taille impressionnante avec vingt-sept compagnies d’infanterie et de cavalerie. Le 12 février, Ashby fut promu colonel. Le 25 du même mois, l’armée fédérale, sous le commandement du major-général Nathaniel P. Banks, traversa le fleuve Potomac à Harpers Ferry, avança vers Winchester et l’armée du général Jackson. Banks était soutenu par la division du général James Shields. Le 11 mars, alors que la force fédérale de plus de trente mille hommes s’approchait lentement de Winchester, la ville fut évacuée par Jackson. Tandis que l’armée confédérée, forte de dix-sept mille hommes, se dirigeait vers le sud, le colonel Ashby s’attela à protéger l’arrière-garde, engageant constamment des escarmouches avec l’avant-garde fédérale. Ashby et sa cavalerie recherchaient sans relâche les points vulnérables, menant des attaques surprises d’une audace extrême, laissant les Fédéraux dans un état d’anxiété et de crainte quant aux intentions du général Jackson. Ashby était un maître de la guerre asymétrique, utilisant le terrain de la vallée à son avantage. A Fisher’s Hill, ses hommes se dissimulèrent silencieusement dans une forêt dense, attendant que les Fédéraux passent pour ensuite les attaquer par l’arrière. A Stony Creek, près d’Edinburg, ses troupes fondirent sur l’ennemi depuis leur cachette, faisant de nombreux prisonniers tandis que d’autres prenaient la fuite dans la panique. Un officier fédéral décrivit les cavaliers d’Ashby comme sautant par-dessus les clôtures comme des cerfs. Les historiens attribuent à Ashby plus de vingt-six embuscades contre les forces de l’Union durant cette période. Lors des assauts contre des forces fédérales plus nombreuses, c’était la batterie du capitaine R.P. Chew de la brigade Laurel qui maintenait l’ennemi à distance. Un autre officier de l’armée de Banks déclara avoir pris l’habitude d’attendre les obus d’Ashby aussi régulièrement que son petit-déjeuner. Le 21 mars, tandis qu’Ashby affrontait les Fédéraux entre Edinburg, Woodstock et Strasburg, l’armée fédérale entama une retraite vers le nord. Banks avait reçu l’ordre de ramener son armée. Mais à présent, les rôles s’inversaient, et Stonewall Jackson se lançait à leur poursuite. Les embuscades d’Ashby jouèrent un rôle crucial en ralentissant l’avancée du général Banks dans la vallée et en couvrant les mouvements de Jackson. Les actions agressives et indépendantes du colonel Ashby lui valurent une réputation légendaire en tant que Chevalier Noir de la Confédération.

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© Tous droits réservés par John Paul Strain Historical Art

Au mois de novembre 1862, alors que les arbres commençaient à perdre leurs couleurs d’automne sur Marye’s Heights, les généraux Robert E. Lee et James Longstreet regardèrent vers la ville de Fredericksburg et l’armée de l’Union qui se rassemblait sur la rive opposée du fleuve Rappahannock. Le spectacle devait être intimidant, car l’armée du Potomac du général Ambrose Burnside comptait plus de 122 000 hommes et se préparait clairement à une attaque. Le général Lee avait ordonné à son armée de Virginie du Nord de se rendre à Fredericksburg. Pour contrer l’attaque imminente de l’Union, son plan était basé sur une solide stratégie défensive. Il positionnerait son armée sur les hauteurs de Marye’s Heights et le long d’une crête de Prospect Hill au nord. Certains de ses hommes tenaient également de bonnes positions défensives dans la ville. Le plan était également de placer un grand nombre de batteries d’artillerie au sommet de ces crêtes, les rendant pratiquement impénétrables. Le flanc gauche du général Lee à Marye’s Heights serait commandé par le général Longstreet, tandis que le flanc droit le long de Prospect Hill le serait par Stonewall Jackson lorsqu’il arriverait de Winchester. Le 21 novembre, le général Burnside envoya un communiqué officiel au maire de Fredericksburg exigeant la reddition de la ville. La note affirmait que ses hommes avaient essuyé des tirs de soldats à l’intérieur de la ville et que toute résistance supplémentaire entraînerait le bombardement de la ville. Le maire a transmis le document au général Lee, qui décida de faire évacuer la ville. Vers midi, Burnside ordonna à l’artillerie de l’Union d’ouvrir le feu Fredericksburg. Les batteries confédérées de Marye’s Heights et des crêtes environnantes répondirent par des tirs de riposte. Les généraux Lee et Longstreet et le lieutenant-colonel Edward Porter Alexander se rendirent sur les hauteurs pour observer le bombardement de l’Union afin de déterminer s’il annonçait une attaque imminente. C’est alors que le général Lee lança sa célèbre remarque : Il est bon que la guerre soit si terrible – nous pourrions en devenir trop friands. Bientôt, les tirs des batteries d’artillerie se transformèrent en un duel d’artillerie qui dura environ quatre heures. Lee ordonna à ses artilleurs de conserver des munitions pour la bataille à venir. Cette action fut la première action hostile majeure dans la région. Alors que le reste de l’armée de Lee arriva, les positions sudistes furent renforcées et l’infanterie creusa des tranchées de combat. Au moment où l’armée de l’Union attaqua, 47 canons étaient en position sur Marye’s Heights. Commandant leur opération, Porter Alexander fut promu colonel le 5 décembre. Au bas des hauteurs se trouvait la brigade d’infanterie de Géorgie de Longstreet, positionnée derrière un long mur de pierre, fournissant une protection parfaite contre un assaut. Le 13 décembre 1862, au cours de la bataille de Fredericksburg, le général Burnside ordonna quatorze assauts frontaux contre Marye’s Heights. Toutes ces charges étaient destinées à briser la ligne confédérée au niveau du mur de pierre, mais toutes ont été repoussées avec d’horribles pertes. Plus de six mille soldats de l’Union tombèrent à Marye’s Heights, prouvant que cette hauteur était impénétrable. Par la suite, le colonel Alexander déclara : Ce n’était pas une bataille, c’était un massacre. Cette nuit-là, alors que les soldats blessés étaient encore sur le champ de bataille, les aurores boréales brillaient dans le ciel. De nombreux Confédérés qui n’avaient jamais vu d’aurores boréales les prirent pour un signe que Dieu lui-même célébrait une victoire du sud. Les troupes du nord virent les lumières alors que les âmes de leurs camarades défunts s’élevaient vers le ciel.

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© Tous droits réservés par John Paul Strain Historical Art

 

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