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CONFEDERATE
HISTORICAL ASSOCIATION OF BELGIUM |
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PROCHAINES REUNIONS |
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Samedi 13 décembre 2025 à 15 h |
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Conférence de Maurice Jaquemyns :
L'espionnage des Confédérés à Montréal de
1861 à 1865. A partir de 1860, Montréal
devint le plus grand quartier général des services secrets
confédérés à l’extérieur de Richmond. La métropole
canadienne accueillit favorablement des personnages
sudistes aux profils variés – réfugiés, mercenaires,
espions et contrebandiers. Comment l’expliquer ? Dans un
premier temps, nous situerons le contexte des relations
géopolitiques entre le Canada et les Etats-Unis pour
tenter de comprendre la bienveillante sympathie d’une
partie de l’échiquier politique canadien. Nous nous
attacherons ensuite à retracer le rôle et les activités
des leaders et sudistes influents à Montréal, et
particulièrement comment fut coordonné et financé le
projet d’assassinat de Lincoln par Booth. Notre propos
sera illustré par de l’iconographie et un portefeuille de
textes. |
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Samedi 14 février 2026 à 15 h |
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Conférence de Jean-Claude Janssens :
Les quatre vies de Joseph Orville Shelby
(1830-1897). Joseph O. Shelby a eu quatre
vies : une première avant la guerre civile américaine
(1830-1860), une deuxième pendant ce conflit (1861-1865), une troisième en exil au Mexique après la
guerre (1865-1867) et enfin, une quatrième et dernière à
son retour définitif au Missouri, sur le sol américain
(1867-1897). Chacune fut émaillée d’épiques événements.
Pendant la guerre, Shelby participa à un nombre
incalculable d’actions. Le plus grand de ses faits d’armes
fut sans conteste son grand raid au Missouri à l’automne
1863. Nommé brigadier général le 15 décembre de cette année,
Shelby sera finalement promu major-général le 10 mai 1865,
promotion jamais entérinée, le gouvernement confédéré
s’étant auto-dissous le 5 mai. Alors que le département
confédéré du Trans-Mississippi (Missouri en théorie,
Territoire Indien disputé, Arkansas, Texas et Louisiane)
était contraint à la reddition le 26 mai 1865, seul le
général Shelby n’offrit jamais la sienne, préférant l’exil
au déshonneur. |
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Samedi 14 mars 2026 à 15 h |
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Conférence de Marc Vandeplas : Les
trains mythiques des Etats-Unis au XIXe siècle.
Nous partons avec Marc à la conquête de l’Ouest à bord de
quelques-uns des trains mythiques qui ont façonné
l’histoire des Etats-Unis au XIXe siècle. A tout seigneur
tout honneur, nous consacrerons la première partie de la
conférence au Transcontinental américain achevé
en 1869. Celui-ci permit d’atteindre la Californie en une
semaine au lieu de plusieurs mois auparavant avec les
anciens modes de transport, que nous évoquerons brièvement
en introduction. Ensuite, nous partirons dans le Colorado,
à plus de 3000 m d’altitude en direction des mines
d’argent, à bord du Durango and Silverton Railroad.
Ne ratons pas la correspondance avec la diligence ! Nous
revivrons encore ensemble la période de la ruée vers l’or
du Klondike de 1896/1899 à bord du White Pass and
Yukon Railroad et terminerons notre périple en
compagnie d’Abraham Lincoln à bord du Northern Central
Railway en Pennsylvanie pour arriver à temps à
Gettysburg afin d’y prononcer son célèbre discours. |
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PRECEDENT CHAB NEWS
(expédié le 20 décembre 2024) |
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DERNIER CHAB NEWS
(expédié le 30 juin 2025) |
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FUTURS CHAB NEWS |
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PAIEMENT DES COTISATIONS PAR PAYPAL |
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Il est recommandé à nos membres américains et
internationaux de payer leur cotisation
annuelle par
PayPal
au compte de la CHAB :
chab.belgium@yahoo.com |
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AMBUSH AT EDINBURG |
MARYE'S HEIGHTS |
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Lors de nuits de claire lune de février et de
mars 1862, des soldats fédéraux rapportèrent
avoir vu une silhouette fantomatique sur un
cheval blanc se déplaçant le long des crêtes
et des collines des montagnes de la
Shenandoah. Cette apparition n’était autre que
le colonel Turner Ashby sur son étalon blanc,
repérant les positions fédérales à travers les
arbres. Constamment, les officiers de l’Union
redoutaient la cavalerie d’Ashby et une
attaque possible à tout moment. Le voile du
mystère qui entourait Ashby semait la peur
dans leurs rangs. Turner Ashby était considéré
comme le meilleur cavalier de la
Confédération. Elevé dans la vallée de la
Shenandoah, il était devenu un cavalier et un
dresseur de chevaux hors pair. Durant les
paisibles années d’avant-guerre, Turner avait
remporté de nombreux concours équestres en
Virginie. Lors de ces compétitions, il
utilisait souvent le titre de Chevalier du
Prince Noir. Il se disait qu’il montait
deux des meilleurs chevaux de l’armée. Son
préféré était un immense étalon blanc nommé
Tom Telegraph, l’autre, un étalon
foncé appelé Gallant Gray. En 1861,
le charismatique Ashby forma avec ses amis et
des membres de sa famille une compagnie de
cavalerie de milice connue sous le nom de
Mountain Rangers. Ces jeunes hommes étaient
d’excellents cavaliers et des tireurs d’élite
au revolver. Au début de la guerre, les
Mountain Rangers devinrent officiellement la
compagnie A du 7e régiment de cavalerie de
Virginie, qui plus tard sera intégrée à la
célèbre Laurel Brigade. A Harpers Ferry,
l’unité fut placée sous le commandement du
colonel Thomas J. Stonewall Jackson,
et commença à perfectionner ses aptitudes de
combat contre l’armée fédérale. Le 23 juillet
1861, Ashby fut promu lieutenant-colonel du 7e
régiment de cavalerie. Au début de l’année
1862, la brigade Laurel atteignit une taille
impressionnante avec vingt-sept compagnies
d’infanterie et de cavalerie. Le 12 février,
Ashby fut promu colonel. Le 25 du même mois,
l’armée fédérale, sous le commandement du
major-général Nathaniel P. Banks, traversa le
fleuve Potomac à Harpers Ferry, avança vers
Winchester et l’armée du général Jackson.
Banks était soutenu par la division du général
James Shields. Le 11 mars, alors que la force
fédérale de plus de trente mille hommes
s’approchait lentement de Winchester, la ville
fut évacuée par Jackson. Tandis que l’armée
confédérée, forte de dix-sept mille hommes, se
dirigeait vers le sud, le colonel Ashby
s’attela à protéger l’arrière-garde, engageant
constamment des escarmouches avec
l’avant-garde fédérale. Ashby et sa cavalerie
recherchaient sans relâche les points
vulnérables, menant des attaques surprises
d’une audace extrême, laissant les Fédéraux
dans un état d’anxiété et de crainte quant aux
intentions du général Jackson. Ashby était un
maître de la guerre asymétrique, utilisant le
terrain de la vallée à son avantage. A
Fisher’s Hill, ses hommes se dissimulèrent
silencieusement dans une forêt dense,
attendant que les Fédéraux passent pour
ensuite les attaquer par l’arrière. A Stony
Creek, près d’Edinburg, ses troupes fondirent
sur l’ennemi depuis leur cachette, faisant de
nombreux prisonniers tandis que d’autres
prenaient la fuite dans la panique. Un
officier fédéral décrivit les cavaliers
d’Ashby comme sautant par-dessus les
clôtures comme des cerfs. Les historiens
attribuent à Ashby plus de vingt-six
embuscades contre les forces de l’Union durant
cette période. Lors des assauts contre des
forces fédérales plus nombreuses, c’était la
batterie du capitaine R.P. Chew de la brigade
Laurel qui maintenait l’ennemi à distance. Un
autre officier de l’armée de Banks déclara
avoir pris l’habitude d’attendre les obus
d’Ashby aussi régulièrement que son
petit-déjeuner. Le 21 mars, tandis qu’Ashby
affrontait les Fédéraux entre Edinburg,
Woodstock et Strasburg, l’armée fédérale
entama une retraite vers le nord. Banks avait
reçu l’ordre de ramener son armée. Mais à
présent, les rôles s’inversaient, et Stonewall
Jackson se lançait à leur poursuite. Les
embuscades d’Ashby jouèrent un rôle crucial en
ralentissant l’avancée du général Banks dans
la vallée et en couvrant les mouvements de
Jackson. Les actions agressives et
indépendantes du colonel Ashby lui valurent
une réputation légendaire en tant que
Chevalier Noir de la Confédération.
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Au mois de novembre
1862, alors que les arbres commençaient à
perdre leurs couleurs d’automne sur Marye’s
Heights, les généraux Robert E. Lee et James
Longstreet regardèrent vers la ville de
Fredericksburg et l’armée de l’Union qui se
rassemblait sur la rive opposée du fleuve
Rappahannock. Le spectacle devait être
intimidant, car l’armée du Potomac du
général Ambrose Burnside comptait plus de
122 000 hommes et se préparait clairement à
une attaque. Le général Lee avait ordonné à
son armée de Virginie du Nord de se rendre à
Fredericksburg. Pour contrer l’attaque
imminente de l’Union, son plan était basé
sur une solide stratégie défensive. Il
positionnerait son armée sur les hauteurs de
Marye’s Heights et le long d’une crête de
Prospect Hill au nord. Certains de ses
hommes tenaient également de bonnes
positions défensives dans la ville. Le plan
était également de placer un grand nombre de
batteries d’artillerie au sommet de ces
crêtes, les rendant pratiquement
impénétrables. Le flanc gauche du général
Lee à Marye’s Heights serait commandé par le
général Longstreet, tandis que le flanc
droit le long de Prospect Hill le serait par
Stonewall Jackson lorsqu’il arriverait de
Winchester. Le 21 novembre, le général
Burnside envoya un communiqué officiel au
maire de Fredericksburg exigeant la
reddition de la ville. La note affirmait que
ses hommes avaient essuyé des tirs de
soldats à l’intérieur de la ville et que
toute résistance supplémentaire entraînerait
le bombardement de la ville. Le maire a
transmis le document au général Lee, qui
décida de faire évacuer la ville. Vers midi,
Burnside ordonna à l’artillerie de l’Union
d’ouvrir le feu Fredericksburg. Les
batteries confédérées de Marye’s Heights et
des crêtes environnantes répondirent par des
tirs de riposte. Les généraux Lee et
Longstreet et le lieutenant-colonel Edward
Porter Alexander se rendirent sur les
hauteurs pour observer le bombardement de
l’Union afin de déterminer s’il annonçait
une attaque imminente. C’est alors que le
général Lee lança sa célèbre remarque : Il
est bon que la guerre soit si terrible –
nous pourrions en devenir trop friands.
Bientôt, les tirs des batteries d’artillerie
se transformèrent en un duel d’artillerie
qui dura environ quatre heures. Lee ordonna
à ses artilleurs de conserver des munitions
pour la bataille à venir. Cette action fut
la première action hostile majeure dans la
région. Alors que le reste de l’armée de Lee
arriva, les positions sudistes furent
renforcées et l’infanterie creusa des
tranchées de combat. Au moment où l’armée de
l’Union attaqua, 47 canons étaient en
position sur Marye’s Heights. Commandant
leur opération, Porter Alexander fut promu
colonel le 5 décembre. Au bas des hauteurs
se trouvait la brigade d’infanterie de
Géorgie de Longstreet, positionnée derrière
un long mur de pierre, fournissant une
protection parfaite contre un assaut. Le 13
décembre 1862, au cours de la bataille de
Fredericksburg, le général Burnside ordonna
quatorze assauts frontaux contre Marye’s
Heights. Toutes ces charges étaient
destinées à briser la ligne confédérée au
niveau du mur de pierre, mais toutes ont été
repoussées avec d’horribles pertes. Plus de
six mille soldats de l’Union tombèrent à
Marye’s Heights, prouvant que cette hauteur
était impénétrable. Par la suite, le colonel
Alexander déclara : Ce n’était pas une
bataille, c’était un massacre. Cette
nuit-là, alors que les soldats blessés
étaient encore sur le champ de bataille, les
aurores boréales brillaient dans le ciel. De
nombreux Confédérés qui n’avaient jamais vu
d’aurores boréales les prirent pour un signe
que Dieu lui-même célébrait une victoire du
sud. Les troupes du nord virent les lumières
alors que les âmes de leurs camarades
défunts s’élevaient vers le ciel.
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