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CONFEDERATE
HISTORICAL ASSOCIATION OF BELGIUM |
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En raison des travaux de rénovation au musée
communal, le Club House de la CHAB a déménagé dans
des locaux temporaires situés à Wolubilis,
Woluwe-Saint-Lambert. Nos réunions y auront donc lieu jusqu'à nouvel ordre. Nouvelle adresse :
1 place du Temps Libre - local A300 - 3e étage (à
droite en sortant de l’ascenseur). Le bâtiment est
situé le long du Cours Paul-Henri Spaak, juste en
face du Woluwe Shopping Center. La porte d'entrée
se trouve au rez-de-chaussée, à gauche de celle de
la librairie/restaurant Cook & Book.
Voir plan d'accès |
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PROCHAINES REUNIONS
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Samedi 10 septembre 2022 à 15h00 |
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Dans notre
local temporaire à Wolubilis, conférence de
Daniel Frankignoul :
Les Confederate States Marines – un corps oublié de
l'histoire. La création du
Confederate Marine Corps, dont les membres furent aussi
appelés fusiliers marins ou infanterie de marine, fut
votée par le Congrès confédéré dès le 16 mars 1861. Ce
corps était chargé de fournir des détachements de sécurité
pour les navires de guerre et les raiders de commerce ; il
assurait aussi la garde des chantiers navals. En outre, on
leur demanda rapidement de servir de force de débarquement
et de tireurs d’élite. Ensuite, on leur confia le
maniement
des principales pièces d’artillerie sur les navires et au
sein des batteries côtières. Ce corps d’élite sera
commandé par un colonel et son effectif ne pouvait
dépasser quarante-six officiers et neuf cent
quarante-quatre hommes répartis en six compagnies (le US
Marine Corps était fort d’un peu moins de deux mille cinq
cents hommes). En réalité, sur le terrain, le nombre de
marines confédérés ne dépassa vraisemblablement jamais six
cents hommes, soit à peine l’équivalent d’un régiment
d’infanterie sudiste. Leur quartier général fut établi à
Drewry’s Bluff, une position fortifiée qui commandait
l’approche de Richmond par la James River. Son unique
commandant, le colonel Lloyd J. Beall qui, après la
guerre, vivait à Richmond en Virginie, avait conservé la
plupart des archives à son domicile. Ces documents ainsi
que tous ses papiers personnels furent détruits dans un
incendie en 1880. Ironie du sort, le colonel Beall décéda
le 10 novembre 1887, jour anniversaire de la création du
corps des marines des Etats-Unis. Aucune trace d’un
éventuel règlement concernant leurs uniformes n’a été
retrouvée, il faudra donc se baser uniquement sur quelques
documents, journaux et photographies d’époque qui ont
survécu ; de plus, la bibliographie concernant le sujet
est quasi inexistante et raconter, même brièvement,
l’histoire de ce corps d’élite constitue un véritable
défi.
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Samedi 8 octobre 2022 à 15h00 |
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LA STATUAIRE ET LA GUERRE DE SECESSON
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Dans notre local temporaire à Wolubilis,
conférence de Maurice Jaquemyns : La
statuaire et la guerre de Sécession. La
statuaire commémorative de la guerre de
Sécession répond à des codes d'expression qui
sillonnent toute l'histoire de l’art. Nous
évoquerons les manifestations artistiques de ce
type de représentation utilisé par les belligérants
du conflit et nous porterons notre attention sur
leurs intentions sous-jacentes. Nous terminerons
la conférence par une synthèse générale de nos
interventions en mettant en exergue les rôles et
les codes de la représentation militaire quel
que soit son support : peintures de batailles
terrestres et navales, BD et statuaire
commémorative.
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Samedi 5 novembre 2022 à 19h00 |
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Notre association
célèbre cette année son 50e anniversaire
(1972-2022). Pour fêter dignement cet événement,
la CHAB organise un grand banquet
qui aura lieu à la Brasserie des étangs
Mellaerts à Woluwe-Saint-Pierre. Une salle
privée nous sera réservée pour la soirée.
Evocation de cinquante années d’activités et
remise de souvenirs aux participants.
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Samedi 10 décembre 2022 à 15h00 |
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LE TEXAS, UNE REPUBLIQUE
AMERICAINE INDEPENDANTE
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Dans notre local temporaire à Wolubilis, conférence
de Jean-Claude Janssens : Le
Texas, une république américaine indépendante
(1836-1845). Dès 1520, le Texas
tel qu’on le connaît aujourd’hui fit partie de
l’empire espagnol. Entre 1685 et 1690, il sera
français avant de retourner à la Couronne
d’Espagne ; néanmoins, il sera revendiqué par la
France jusqu’en 1763. En 1821, le Mexique – dont
le Texas fait partie intégrante –
s’auto-proclame indépendant de l’Espagne. Dès ce
moment, l’histoire de ce territoire quasi désert
va s’accélérer et à la demande du gouvernement
de Mexico, des colons américains vont s’y
installer. Dès 1835, les nouveaux Texans sont
trente mille alors que les autochtones ne sont
encore que huit mille. En 1836, les Américains
du Texas se détachent du Mexique. Après
pratiquement dix années d’indépendance précaire,
ils rejoignent leur puissant voisin, les
Etats-Unis d’Amérique.
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PRECEDENT CHAB NEWS
(expédié le 15 décembre 2021) |
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DERNIER CHAB NEWS
(expédié le 21 juin 2022) |
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PROCHAIN
CHAB NEWS
(prévu fin décembre 2022) |
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FUTURS
CHAB NEWS |
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PAIEMENT DES COTISATIONS PAR PAYPAL |
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Il est recommandé à nos membres américains et
internationaux de payer leur cotisation
annuelle par
PayPal
au compte de la CHAB :
chab.belgium@yahoo.com |
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RIDE AROUND
McCLELLAN |
SIC SEMPER TYRANNIS |
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En mars 1862, le général US
George B. McClellan entama sa campagne dans
le but de capturer le capitole confédéré de
Richmond. McClellan fit débarquer des bateaux
ayant accosté la Péninsule de Virginie, cent
vingt et un mille cinq cents hommes et
équipement qui firent mouvement vers
l’intérieur des terres. Toutefois, les
Fédéraux rencontrèrent une forte résistance et
après une série de batailles, leur offensive
fut bloquée. Lorsque le général confédéré
commandant l’armée, Joseph E. Johnston fut
blessé au combat, le général Robert E. Lee
prit le commandement de l’armée de Virginie du
Nord. Le 10 juin 1862, le général Lee
rencontre le commandant de sa cavalerie, le
général J.E.B. Stuart pour entrevoir la
meilleure défense de Richmond. Le plan de Lee
est de passer à l’offensive contre l’énorme
armée du Potomac de McClellan. Pour ce faire,
Lee a besoin d’informations détaillées sur le
flanc droit de l’ennemi, et c’est à ce titre
que Stuart et sa cavalerie entreront en
action. Un éclaireur et membre de l’état-major
de Stuart, le lieutenant John S. Mosby avait
reconnu le flanc droit fédéral et n’avait
observé qu’un faible écran de piquets de
cavalerie de garde sur la position. Mosby
rapporta que les dépôts de ravitaillement près
de Pamunkey River et les lignes de
communications n’étaient pas du tout protégés.
Lee était intrigué et excité à l’idée de cet
audacieux plan dans la région et donna son
approbation. Le matin du 12 juin, le général
Stuart et quinze cents cavaliers, guidés par
le lieutenant Mosby se dirigent vers la vallée
de la Shenandoah pour tromper les
sympathisants de l’Union quant à leur
destination. Mais aux petites heures du 13, la
colonne fit mouvement vers l’est en territoire
ennemi, en direction de Hanover Court House.
Un des cavaliers décrivit le terrain au moment
où le soleil pointait à l’horizon : Les routes
étaient bordées de fertiles champs de vagues
de grain doré. Lorsque la colonne s’approcha
du tribunal, un escadron de plus ou moins cent
cinquante « bleusailles » de piquet fut pris
au dépourvu. En quelques instants, il
enfourchèrent leurs montures et disparurent
dans un épais nuage de poussière. Désormais
localisés, les raiders pressent la marche et
prennent la route vers Old Church. Non loin
d’une zone boisée près de Haw’s Shop, le
général Stuart et son escorte sont engagés par
des hommes de piquet et de la cavalerie.
Stuart ordonne alors : En formation par
quatre ! Et chargez ! les hommes en gris
poursuivirent l’ennemi à grands cris. Un
nombre important de Fédéraux furent tués ou
fait prisonniers. La chasse continua jusqu’à
ce qu’ils atteignent un paisible ruisseau
nommé Totopotomoy Creek. La cavalerie de
Stuart continua ses attaques contre un dépôt
de ravitaillement fédéral et un camp près de
Old Church. D’importants stocks de bottes, de
pistolets, d'alcool et de marchandises y
furent trouvés et emmenés par les Sudistes.
Les chevaux furent incorporés dans les
services confédérés et les approvisionnements
abandonnés furent brûlés, de même que les
tentes fédérales. Le long de la route, les
lignes télégraphiques furent également
coupées. Le général Stuart avait accompli les
objectifs de son raid mais maintenant, la
colonne était au cœur du pays ennemi.
L’expédition était passée à vue des tentes
blanches du quartier-général du général
McClellan, causant toutes sortes de confusions
et de craintes. A ce point, Stuart ne pouvait
pas reprendre la route par laquelle il avait
progressé. L’alerte avait été donnée dans
toute la région et une force supérieure
d’infanterie, de cavalerie et d’artillerie
fédérale avait rapidement fait mouvement afin
d’intercepter les audacieux raiders. Un des
officiers demanda à Stuart s’ils allaient se
rendre s’ils étaient coincés ? le général
répondit : Non, … il reste une autre option…
le jeu de la mort. Stuart et ses hommes
gardaient un pas rapide alors qu’ils
continuaient leur raid autour des forces de
McClellan, sans s’arrêter pour prendre du
repos. Ils chevauchèrent toute la nuit et à
l’aube, atteignirent la Chickahominy River où
une grange fut hâtivement abattue pour
reconstruire un vieux pont. Dès lors,
repassant en territoire ami, le raid de Stuart
devenait un énorme succès. La chevauchée de
trois jours leur avait fait parcourir deux
cent quarante kilomètres à travers les lignes
ennemies, coupant les lignes de communication,
confisquant des approvisionnements, des armes,
des équipements, des chevaux, capturant cent
quatre-vingts soldats fédéraux et causant la
panique et la confusion derrière les lignes de
l’Union. L’entièreté de l’expédition fut
hautement embarrassante pour le général
McClellan. Les journaux du Nord relataient la
débâcle en première page et le président
Lincoln en fut livide. Les journaux du Sud
acclamaient l’étonnant exploit. Stuart avait
prouvé au général Lee qu’il était un vrai chef
capable et était partant pour n’importe quel
challenge.
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En 1775, lorsque les
patriotes américains combattaient l’armée
britannique pour leur indépendance, la
Révolution américaine était sérieusement
engagée. Les représentants des colonies se
retrouvèrent à Philadelphie pour le Second
Congrès continental et George Washington fut
nommé commandant en chef de l’armée
continentale. Au mois de juin 1776, le
conseil législatif de Virginie avait adopté
la Déclaration des droits de Virginie et la
première Constitution de l’Etat. Un sceau
pour le Commonwealth de Virginie s’avéra
nécessaire et le délégué George Mason
proposa d’y inclure la devise Sic Semper
Tyrannis (Donc toujours aux tyrans). Le
graphisme du sceau fut réalisé par George
Wythe ; il représente la déesse de la vertu
tenant dans ses mains une épée et une lance,
le pied posé sur le roi tyran George III.
Wythe était un éminent juge virginien, un
signataire de la Déclaration d’Indépendance
et un des Pères fondateurs des Etats-Unis.
Wythe était également un professeur de droit
et mentor de Thomas Jefferson, d’Henry Clay
et de John Marshall. En mai 1861, le conseil
législatif de Virginie vota la sécession du
gouvernement fédéral et rejoignit les Etats
confédérés d’Amérique. La convention des
délégués approuva également l’ordonnance
établissant un drapeau du Commonwealth,
adoptant le motif du sceau de Virginie de
1776 sur un fond bleu. Sur les champs de
batailles, les brigades virginiennes
allaient porter ces drapeaux peints à la
main, représentant la déesse de la vertu et
la devise Sic Semper Tyrannis, face aux
forces d’invasion fédérales. Souvent, après
avoir obtenu un commissionnement dans
l’armée, les officiers confédérés achetaient
leur propre sabre. La qualité et les modèles
de ces lames pouvaient varier en fonction du
grade de l’officier et de sa fortune. Il
était assez commun pour les généraux du plus
haut rang de porter un sabre orné d’une
chappe ou d’une bouterolle en laiton, une
garde argentée et leur nom gravé sur le
fourreau. Parfois, il arrivait que ces
sabres étaient offerts par un citoyen
reconnaissant. Le général virginien Robert
E. Lee était armé d’un Colt Navy 1851, 3e
modèle – calibre 36 à barillet de 6 coups et
un canon octogonal de 7 pouces ½. L’arme
possédait un guidon en laiton, des
plaquettes de crosse en noyer, un pontet et
l’armature de crosse en laiton argenté. Le
revolver avait été gravé par la W.L. Armsby
Company de New York et portait le numéro de
série 37698. Après la guerre, le général Lee
garda le revolver dans un holster accroché à
la tête de son lit. Il mourut le 12 octobre
1870. Son revolver fut alors déchargé en
tirant les six coups. Aujourd’hui, la devise
Sic Semper Tyrannis orne toujours le drapeau
d’Etat de Virginie. Le revolver de Robert E.
Lee est exposé au Musée américain de la
guerre civile à Richmond en Virginie.
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